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Noms de rues

A Celles

Rue de la Folie

D'après J. Herbillon, un des maîtres en matière de toponymie, cet endroit marécageux était inculte et indéfrichable. Il était donc fou de vouloir le rendre productif, d'où le nom "La Folie".

Rue Abbé Gelin

Cette rue porte le nom du prêtre Emile Gelin, né à Celles en 1851 et Docteur en Philosophie et Lettres. Il fut également fait Chevalier de l'Ordre de Léopold, membre de la société scientifique de Bruxelles et nommé Professeur de mathématiques supérieures au collège Saint-Quirin à Huy où il enseigna de 1875 à 1905.

Rue de la Centenaire

Sylvie Dubois a vu le jour dans un petit hameau de Faimes (Termogne), le 7 octobre 1885. Un siècle plus tard, Faimes a fêté dans la joie sa première centenaire.

Pour la circonstance, le village entier lui a réservé un accueil triomphal et une ovation sans précédent.

Voulant commémorer l'évènement et le laisser à la postérité, Sylvie a elle-même dévoilé la plaque posée au coin de l'ancienne rue Goffin, où elle résidait avec sa fille.

A Borlez

Rue Felix Delchambre

Félix Delchambre fut Conseiller communal et Bourgmestre.

Maçon de profession, ce socialiste mit ses dons de bâtisseur au service de la commune et entreprit immédiatement la modernisation du réseau routier. En effet, Borlez était à l'époque traversée par deux routes valablement empierrées.

En mai 40, la guerre met fin provisoirement à toute activité et met au chômage un bon nombre de personnes. Un arrêté de l'occupant invite les autorités belges à remettre cette main d'oeuvre au travail pour l'exécution de travaux routiers notamment.

Félix Delchambre saisit la balle au bon. Ce fut une mobilisation générale des villageois. Les terrassements étaient effectués à la bêche et les chargements des terres à la pelle. L'évacuation des terres étaient assurée par les cultivateurs. Les pierres de fondation et de recouvrement étaient amenées par chemin de fer.

C'est ainsi qu'à la fin de la guerre, Borlez disposait d'un réseau routier grandement amélioré.

A Les Waleffes

Rue des Bada

Lorsque les communes ont donné un nom à leurs rues, elles ont repris soit un lieu-dit, soit un sobriquet. C'est ainsi que la ruelle des Bada est devenue rue des Bada.

A front de cette rue, vivaient, depuis la première moitié du 18ème siècle, quatre familles qui ensemble comptaient trente habitants, portant le nom de Bada. L'analogie coule de source.

A Viemme

Rue Joseph Mignolet

Joseph Mignolet est né à Viemme le 31 juillet 1888. Au cours de la guerre 1914-1918, il s'est comporté
en héros.

Aux combats de Liège, Haecht, La Nèthe et lors de la campagne de l'Yser, il fut en première ligne pendant quatre ans, ce qui lui valut de nombreuses distinctions militaires. Rentré au foyer, il ressentit bientôt les infirmités de ceux qui sont restés quatre ans à coucher par terre dans des tranchées, dans la pluie, le froid et la neige. Il supporta avec dignité et résignation toutes ces épreuves.

Président de la section de Viemme à la Fédération nationale des Combattants, il s'éteignit en 1958. Son nom donné à une rue du village est un témoignage d'admiration largement mérité.

Rue Armand Jamoulle

Armand Jamoulle est né le 30 mars 1896. Avec une lignée de notaires derrière lui, Armand Jamoulle se destine à cette voie mais la guerre de 14 va interrompre ses études. Patriote dans l'âme, à 19 ans, il s'engage comme volontaire.

Il connaîtra lui aussi la dure vie des tranchées. Sa conduite et sa bravoure lui valent le grade d'Officier.

Il fut Bourgmestre de Viemme à partir de 1941.

Figure de proue de l'ancienne commune de Viemme, son nom devait être confié à la postérité. C'est ce que fit le Conseil communal le 24 avril 1975, portant le nom d'Armand Jamoulle à l'honneur d'une rue, à l'occasion du 30ème anniversaire de la libération.

Rue de la Résistance

Ce chemin, pendant la guerre, était emprunté par la résistance pour ses opérations. En fait, il s'agissait d'un chemin de terre traversant les campagnes, sises en des lieux dits connus sous les noms de "A cougnoulî" (au cornouiller) et "Malâche".

Ces campagnes ont été le théâtre d'un évènement dramatique : la nuit du 6 juin 1944, un transport d'armes partit de Viemme pour se rendre au quartier général de Les Waleffes (ferme Beguin - aujourd'hui Laruelle). Il dut traverser la Grand Route Huy-Waremme. Arrivés au coin des haies, les hommes de l'Armée secrète furent en présence d'une patrouille allemande et la fusillade éclata.

Dans les rangs de la résistance, un homme y laissa la vie. Richard Orban fut tué d'une balle en plein front.

Ce haut fait d'armes de la résistance est rappelé par une stèle érigée rue de Huy en hommage au sacrifice de Richard Orban, dit Omer.

Rue des Brocalis

Début du 20ème siècle, à l'intérieur des maisons, il y a du neuf. Une invention, qui parait banale aujourd'hui, contribue à de profondes modifications à l'intérieur des logis. L'allumette chimique, petit morceau de bois dont la pointe imprégnée de phosphore s'enflamme par frottement, remplace les tisons déposés sur la cheminée. Le foyer peut s'éteindre, de même que ce très vieux métier qui consistait à fabriquer des tisons, ces "brocales", comme on les appelait en Hesbaye.

La rue des Brocalis à Viemme laisse le souvenir des fabricants de brocales.

Rue Léon Génie

Léon Génie était un résidant de Viemme. Rappelé sous les armes quelques jours avant la déclaration de guerre, le 10 mai 1940, il sera tué dans un bombardement quelques jours plus tard. Son nom est gravé dans la pierre du monument aux morts de Les Waleffes dont il était originaire. Le Conseil communal de Viemme a donné son nom à la rue.

Sentier Désiré Tihon

Ce sentier relie la rue Saint-Georges et la rue de Huy. Désiré Tihon était aussi un ancien combattant de la guerre 14-18. Le conseil communal de Viemme l'avait honoré du nom de la rue dont il était riverain, mais la dialectique a remis en mémoire la rue des Brocalis. C'est ainsi que le nom de Désiré Tihon fut transféré
au sentier.