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Sentier de la Clé des Champs - 7 km

Vous irez à travers champs entre Borlez et Celles

Balisage : rectangle rose
Départ : Cortil Jonet à Borlez

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Après la drève de tilleuls, tournez à droite dans la rue Georges Berotte. Ce dernier fut Député permanent du Conseil provincial de Liège.

Arrivé à la rue de la Croix de Mer, prenez la 1ère route à droite. Construite lors du remembrement agricole, elle ne porte pas de nom et traverse les champs qui furent occupés par les premiers agriculteurs venus de l’est, appelés « Omaliens » par les archéologues.

C’est en effet à Omal, village voisin, que l’archéologue liégeois Marcel De Puydt découvrit en 1888 un site d’implantation de cultivateurs qui défrichèrent les forêts d’un territoire situé entre Meuse, Mehaigne et Geer, il y a environ 6000 ans.

Au carrefour suivant, choisissez la gauche et dirigez-vous vers la chapelle du Bon Dieu D’Ans, protégée par deux tilleuls centenaires.

Egalement appelée chapelle Notre Dame de Miséricorde, cette construction du XIXème siècle est, en raison de sa valeur esthétique, classée au Patrimoine wallon depuis 1992.

Ici, prenez le temps de faire une petite pause. Jeter un coup d’œil sur le panorama vaut la peine : selon les saisons et les types de culture, le spectacle peut être des plus champêtres !

Au carrefour de la rue du Fays, remarquez la maçonnerie cintrée de la jolie porte cochère de la ferme.

Au milieu des champs, empruntez le chemin de remembrement sur votre droite. Vous vous trouvez dans la Campagne d’El Pire.

Au milieu de la grande terre, en son point le plus haut, se dressait autrefois une pierre. Ceci explique cela.

L’existence passée d’un mégalithe (grande pierre) au lieu-dit « A la Pierre », ainsi que son emplacement ont fait l’objet de recherches dans le cadre de cette nouvelle science qu’est la Géographie sacrée.

Après ce chemin, à droite, suivez la rue Félix Delchambre.

Ce dernier fut bourgmestre à Borlez de 1933 à 1967. Maçon de profession, il mit ses dons de bâtisseur au service de la commune et entreprit immédiatement la modernisation du réseau routier.

Vous passez ensuite dans la rue Basse Voie. Située au point bas du village, c’est un passage obligé des eaux de ruissellement venant de l’amont sud et du village, d’où le nom.

Prochaine étape, la rue d’Aineffe, où se trouve la chapelle Saint-Agrapha.

Construite en 1766, elle est un don du couple Maset-Carlier et appartient actuellement à la famille Caprasse. Plusieurs membres de cette famille sont enterrés à cet endroit. Cela en fait son originalité, car les sépultures privées sont assez rares.

On accède au caveau en soulevant une dalle à l’intérieur du bâtiment.

Jusqu’il y a peu, l’édifice de forme octogonale était encore ombragé par deux marronniers majestueux qu’il a fallu, à regret, couper.

Il est réalisé en calcaire et brique blanchie. La toiture en pavillon et surmontée d’une croix en fer forgé est recouverte de feuilles de zinc.

Saint-Agrapha, mieux connu sous le nom d’Erasme, était invoqué pour guérir les maux de ventre, les crampes, les coliques des enfants et les douleurs de l’accouchement.

La même chapelle a fait longtemps l’objet d’un pèlerinage auprès de Sainte-Philomène pour la fièvre lente des enfants.

Il faut également signaler que la chapelle aurait servi de cache d’armes pour le groupe Otarie pendant la dernière guerre.

Petite anecdote : autrefois, l’endroit était dénommé « Li Califôrnie ».

Les clos d’équarrissage étant inexistants, les éleveurs enterraient les bêtes crevées dans les prés
aux alentours.

En contact avec l’air, le gaz produit par la décomposition des cadavres se transformait en « feu follet ». Le soir, les habitants venaient voir ce spectacle, non sans une certaine crainte …

Au bout de la rue, avant de tourner à droite pour rejoindre le point de départ, faites un petit aller-retour dans le chemin qui vous fait face.

Vous y découvrirez la chapelle du Grand Bon Dieu.

Datant de la fin du 19ème siècle et de plan semi-circulaire, la construction est en brique rouge et est surmontée d’un toit en ardoise surplombé d’une jolie croix en fer forgé.

Fermée par une grille, l’entièreté de la chapelle, dans toute sa sobriété, s’offre au regard du passant.

Le beau Christ en bois polychromé a malheureusement été volé en 1997. Il a été remplacé par une grande croix de bois sur laquelle est fixé un petit Christ en métal.